Wo! les moteurs.
Trente-deux morts,
Photos-radars,
La vitesse tue,
Mais qui l’eût cru.
Cette nouvelle fait la manchette de La Presse aujourd’hui. Ne sachant trop quelles sont les meilleures mesures à prendre pour diminuer les accidents routiers, ni d’ailleurs les véritables causes de toutes ces hécatombes, je m’abstiendrai de me prononcer sur le sujet.
Je m’interroge par contre sur la pertinence et l’efficacité des « pub » de peur et d’horreur que diffuse la SAAQ (Société de l’assurance automobile du Québec) à la télé et dans lesquelles on nous présente des cadavres ensanglantés sous un tas de ferraille.
Une approche plus positive, voire humoristique (les Québécois sont sensibles à l’humour), serait peut-être une meilleure façon de changer « la culture de la conduite automobile au Québec» (dixit Jean Charest).
J’aurais bien aimé que la campagne de sensibilisation à la courtoisie au volant que vient de lancer dernièrement la SAAQ, ait été en vigueur au printemps, elle m’aurait évité l’accident.
J’ai remarqué ces derniers temps que cette approche positive semble déjà porter fruit.
À l’intention des automobilistes montréalais.
ou
Comment rester en vie lorsqu’on se déplace à pied ou à vélo à Montréal?
Il faisait beau, il faisait chaud.
Moi, je roulais à vélo.
Eux, les cinglés du volant,
Excités par le beau temps,
Dans leur décapotable, donnaient un show.
Stationné le long de la chaussée,
Monsieur ouvre sa portière,
Sans penser plus loin que le bout de son nez,
Qu’il pouvait y avoir un vélo derrière.
Et vlan! Me voilà sur la chaussée,
Monsieur est désolé.
Moi j’ai le coude et le genou amochés.
Et le vélo cabossé.
P.-S. : Je dégage toute responsabilité quant aux dommages que mon vélo aurait pu causer à la porte de « char » du tarlet qui me l’a ouvert dans la face.