La corneille et le maringouin
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Une fable? Non
Si Jean de La Fontaine n’a daigné mettre en scène, dans un duel épique, ces deux animaux c’est qu’il n’y a rien à faire avec un maringouin.
Et comment pourrais-je rédiger une morale lorsque ces animaux n’en ont aucune?
Avertissement : Si vous êtes un militant écologiste ou un ardent défenseur des droits des animaux, je vous suggère de ne pas lire ce billet. Revenez me visiter dans quelques jours, j’aurai sûrement retrouvé un brin de convenance.
De la corneille criarde et charognarde.
Voilà, tout est dit. Un animal sans classe et sans manière, ça m’exaspère.
Non, mais vous la voyez cette corneille s’empiffrer sur la chaussée dans les restes d’une moufette écrasée. Quel goinfre!
Et puis, un oiseau qui criaille au lever du jour, ça me met les nerfs en boule. Coac, coac, coac, je l’entend qui s’époumone sous les fenêtres de ma chambre pour me sortir du lit. Quelle impolie!
De plus, que penser de cette corneille chapardeuse, qui pille à qui mieux mieux les nids des oiseaux qui tranquillement roucoulent? Quelle avanie pour ces couples amoureux!
Alors que faire de ce brigand de grands chemins, sans manière à table, criard à souhait et qui perturbe ma tranquillité?
Je ne voudrais pas en faire un drame cornélien, mais je dis tout de go:
Mort aux corneilles.
Du maringouin inutile et agaçant. Le maringouin est un vampire qui peut vous ravager le corps tout entier en très peu de temps. Vous saviez que ce moustique piqueur ne peut se reproduire sans siphonner le sang d’un humain? Quel parasite! Remémorez-vous la fois où, en tenue estivale, dans un décor bucolique, vous déjeuniez sur l’herbe en amoureux et que la bête (le maringouin) n’avait de cesse de se glisser dans les moindres replis de votre chair. Cette bestiole est une peste insupportable qui gâche nos trop courts étés. Je vous propose de l’écraser ici sur le champs avant qu’il ne vous pique.