Sous le masque

Qui peut prétendre n’avoir jamais porter de masques?

Par politesse, pour se défendre, pour plaire ou pour fuir, on se voile, on se cache, on joue la comédie. Certains ont des talents d’acteurs plus que d’autres.

L’actualité nous en donne quotidiennement  des exemples.

Des politiciens jouent aux bouffons, des magnats de la finance se déguisent en tout puissant, des patrons mal dans leur peau posent en bourreaux : maquillage de mensonges ou de vérités pour sauver sa peau.

Et le commun des mortels, vous et moi, savons aussi mettre en scène des personnages.

On rit pour cacher nos pleurs, on grogne pour dissimuler la peur, on lève le point pour étouffer le doute.

Les masques seraient-ils une question de survie?

Joyeuse Halloween!

Comments

[Caboche]

@ Rosie

Mes ami(e)s savent à quel point j'adore me déguiser. Tiens, à mon travail, j'étais celle qui menait le bal, qui fournissait des costumes aux réticentes pour l'Halloween, mais les 364 autres jours de l'année, j'ai beaucou de difficulté à supporter les gens qui jouent continuellement un personnage, qui se dissimulent derrière un masque, qui manquent de transparence et ne joueent pas franc jeu.

[Rosie]

Question de survie, oui, bien sûr, mais ça prenait bien toi pour si bien l'exprimer, Caboche! Et ton montage est tout simplement magnifique!

Il y a plusieurs années, j'avais décidé de VRAIMENT connaître un ami qui m'était des plus précieux et sans vouloir tomber dans le mélo, je n'ai pas aimé l'individu derrière le masque... Mais alors là, pas du tout. Voilà pourquoi je fuis les grands masqués de notre monde comme la peste, mais attention... Je dis bien les grands masqués, comme nos politiciens, par exemple.

Merci pour ce billet d'actualité, Caboche!

[Caboche]

@ Air fou
Si je comprends bien t’es hantée par les masques. Je n‘aime pas non plus ceux et celles qui se cachent derrière un masque, mais j’adore me déguiser à l’Halloween.
J’espère que tu pourras te débarrasser de ton attirail bientôt.

@ Mica
Même si on veut jouer la carte de la transparence, on doit bien admettre qu’on se réfugie derrière un masque parfois. La jungle oblige quand on ne veut pas être dévoré.

@ Jo
Veut-on vraiment savoir à quoi on ressemble? Vaut peut-être mieux faire peur aux autres que se faire peur à soi-même. Encore une question de survie.
La mamie espère ne pas avoir à porter un costume de momie.

@ Zoreiles
Souvenirs d’Halloween : Les miens aussi sont très beaux : un nouveau costume à chaque année, cousu avec amour par ma mère, parcourir les rues du quartier à la noirceur (accompagnée évidemment). J’ai fait de même pour mes enfants. Une grande tradition chez nous cette fête.
J’ai une penderie remplie de déguisements, d’accessoires et ma fille vient encore voir maman pour se dépanner.
Pour ce qui est des politiciens, ils sont bêtes parfois, ils nous prennent pour des imbéciles ma foi. Mais je ne pèterai pas ma coche ce soir.

@ Henri
Vous déguisez en infirmière? Hummm! Voulez-vous vraiment vous faire piétiner par la foule en panique?
En tout cas, on vous aimerait à vous étouffer. Déguisez-vous en code postal, HoH oHo, pour les confondre.

[Henri]

Moi, je pensais me déguiser en infirmière pour l'Halloween. Mais avec la vaccination H1N1 qui est commmencée, je ne sais plus si c'est une bonne idée...

[Zoreilles]

Les masques invisibles pour les yeux, comme ceux que portent nos policiticiens par exemple, restent quand même détectables pour nos coeurs, pour peu que l'on fasse confiance à ce qu'on ressent et qu'on y porte un peu d'attention.

L'Halloween, je l'ai beaucoup célébrée, cette fête, étant enfant, comme maman aussi, bien sûr. Pour moi, c'était un coup de chaleur avant l'hiver, une fête théâtrale et sucrée, de couleurs, de déguisements, de rôles, de personnages, d'humour et de rêves, mais au fil des années, je voyais apparaître les thèmes du noir en plus grande proportion que l'orange des citrouilles, on l'associait à la mort, à la peur, aux personnages macabres, etc. Ça ne m'amuse plus comme avant...

J'ai trop de beaux souvenirs peut-être?