Trilogie - deuxième volet - VIRTUALITÉ
Cher(e)s ami(e)s nudistes, (voir volet 1 – 11 novembre)
Vous voici arrivés au deuxième volet de cette trilogie que vous attendiez avec impatience.
L’histoire commence il y a plusieurs années de cela, au moment où mon fils me parlait en code.
Vous pensez qu’il était un ado boutonneux qui marmonnait en ouvrant la porte du frigo cent fois par jour?
Pas du tout, c’était un jeune adulte qui s’intéressait goulûment au monde virtuel. Mais pour moi le concept de virtualité, à ce moment-là, m’était complètement étranger. C’est bien simple, je n’arrivais même pas à comprendre le titre de ce mémoire qu’il rédigeait et qui nous coûtait les yeux de la tête: «Du spectateur à l’usager: Les objets médiateurs dans la construction sociale des technologies du virtuel ». Voilà, c’est ce que je vous disais, pendant que ce titre lui faisait passer des nuits blanches, moi, j’en faisais des cauchemars et devais reconnaître humblement la pauvreté de mon vocabulaire voire la nullité de mon intellect. C’est dur pour l’ego d’une mère, particulièrement lorsqu’on a toujours reconnu les talents de pédagogue de son fils, de réaliser qu’après maintes explications, il vous dépasse d’une tête … plus articulée que la vôtre.
C’est à ce moment précis que l’humilité est entrée dans ma vie, se jumelant à une bonne dose de détermination … à entrer dans l’ère de la technologie.
Le temps a passé, je trouve le titre de sa recherche encore confus, un peu pompeux même, mais le monde virtuel me fascine sous plusieurs aspects et c’est bien grâce à mon pédagogue de fils que je suis arrivée à explorer ce monde allègrement.
Au-delà d’Internet et de toutes ses applications, le monde virtuel c’est aussi une panoplie de jeux qui sont parfois bien plus qu’un passe-temps, (utilisation de la console Wii en réadaptation physique), c’est une ouverture sur le monde réel, sur la connaissance, ce sont des percés importantes dans le domaine scientifique, médical (télémédecine), social, artistique et dans une foule de champs de recherche (les enseignants seront intéressés par ceci).
Mon intention n’est pas d’écrire une thèse sur le monde virtuel, j’en serais bien incapable.
Remarquez ici l’humilité qui m’habite encore.
Mais je crois qu’il ne faut pas bouder les découvertes en science informatique, ni en avoir peur à outrance. Il faut plutôt les apprivoiser et ne pas perdre l’occasion d’apprendre.
Je ne suis pas naïve au point de ne pas reconnaître la multitude de problèmes que génèrent tous ces avancés scientifiques.
Chacun se les approprie à sa façon, à bon ou à mauvais escient, c’est vrai.
Mais on a tendance parfois à ne voir que le côté négatif des nouvelles technologies, surtout si on fait partie d’une génération qui n’est pas née avec une souris ou une télécommande à la main.
Là-dessus, je m’en vais pitonner sur … les trois manettes nécessaires pour regarder la télé. Je ne maîtrise pas encore très bien le principe de la « soucoupe réceptrice de signal ». Je présume que c’est normal puisque je n’arrive pas à mettre la main sur les manettes, quelqu’un d’autre se les ayant appropriées avant moi!
(à suivre dans le troisième volet de cette trilogie).