Dans quelques minutes vous serez redirigés
N.B. : Si le sens de quelques expressions québécoises vous échappe, vous pouvez en trouver la traduction en « français international » ici.
Est-ce que vous me cherchiez?
Peut-être pensiez-vous que j’étais partie à Vancouver m’émoustiller sur la scène drapée d’un drapeau du Québec et coiffée d’un chapeau d’castor, en chantant « Un Canadien errant » et « La feuille d’érable »? Ou connaissant ma fibre sportive, vous m’avez cherchée à la compétition de ski de fond, de raquettes ou de patinage artistique?
Mais non, j’attends que le Comité Olympique instaure la catégorie « Âge d’Or » dans des disciplines autres que le curling.
Mais là n’est pas le propos.
Depuis quelques temps, je fais dans le tataouinage et je tourne en rond.
Si une foule de sujets m’intéressent, je n’arrive pas à me brancher, j’hésite, je me dis qu’après 242 billets et 3 ans d’écriture sur ce blogue, j’ai fait le tour du jardin. Je suis montée au créneau pour partager mes coups de gueule, pour défendre les causes qui me tenaient à cœur, pour vous dire à quel point j’aimais mon pays, le Québec, et ma langue que je dois défendre au quotidien. Je vous ai présenté tout ça en mots, en images, en diaporama, en bédé, en paroles et en musique. J’ai grimpé dans les rideaux, me suis envoyé les baguettes en l’air pour vous surprendre, vous faire rire, pleurer ou réfléchir.
Vous m’avez vue sans me voir, le crâne nu, les pieds dans l’eau, étendue dans un bain moussant, derrière mes verres fumés dans le froid glacial de l’hiver, déguisée de mille et une façons.
V’la que maintenant je m’excite le poil des jambes parce que vraiment je branle continuellement dans le manche ne sachant trop de quel sujet vous entretenir que je n’aurais déjà abordé et surtout sur quel ton vous en parler.
Si un blogue est un lieu de partage d’opinions, d’émotions, de connaissances ou de convictions, je ne sais plus trop quoi partager avec vous, ni comment le faire sans tomber dans la routine. Voilà pourquoi, dans quelques instants, vous serez redirigés.
(Les redirections se passent à droite bien que je soupçonne que mes visiteurs soient plutôt de gauche).
Outre les moments où j’étais bleue en apprenant les frasques du clergé, les inepties des politiciens, les magouilles des bonzes de la finance, il m’est arrivé aussi de lâcher mon fou». Si vous n’avez pas lu les billets publiés dans la catégorie « Le jeu des titres », je vous conseille de vous y diriger de ce pas. Je ne voudrais pas me péter les bretelles, mais il y a là des textes agrémentés de montage photos et de musique pour vous faire rigoler.
Si vous me lisez depuis longtemps, vous savez que je n’ai pas les mains pleines de pouces. Il n’y a rien qui me détende davantage que de bricoler, de travailler le bois, de réparer des objets, de faire quelque chose de mes dix doigts.
Pour ceux et celles qui n’auraient jamais consulté la catégorie « Marteau ascendant égoïne », je vous invite donc à vous y diriger au plus sacrant.
Bien que je n’aie jamais eu l’intention de faire de ce blog un journal personnel, inévitablement à travers tous mes écrits, vous avez bien fini par savoir qui je suis.
J’ai partagé entre autres choses avec vous, mes goûts littéraires que vous pouvez retrouver en vous dirigeant vers la catégorie « À lire jusqu’à la lie ».
Pour ce qui est de l’anarchie, vous la retrouverez pêle-mêle dans la catégorie Salmigondis, ramassis de mes humeurs et coups d’éclats.
Ne me dites pas que vous veniez ici pour consulter mes recettes culinaires, en trois ans, je n’en ai publié que trois. Mais bon, les ragoûts de pattes parfumés à l’érable se retrouvent dans la catégorie « La boustifaille du chef ».
Pour cesser de tourner en rond sur ce blogue, permettez-moi de vous proposer la médaille d’or des blogues québécois. Si vous aimez la bonne bouffe, que vous êtes à court d’idées pour vous sustenter trois fois par jour, que vous êtes un fin gourmet à court de temps pour nourrir la famille, je vous conseille fortement de vous diriger vers les Banlieusardises. Vous y trouverez beaucoup plus que des recettes, beaucoup plus que ce que vous cherchez. Je le sais, je connais très bien la Banlieusarde et sa petite famille, des gens sympathiques, accueillants, plein d’humour et à l’esprit vif qui adorent partager leurs coups de coeur, leurs savoirs, leurs aventures parfois rocambolesques et leurs découvertes. Une belle histoire de famille, quoi.
Ben voilà, tout ça pour vous dire que j’accroche mes patins … pour un temps … indéterminé. Et je ne veux pas vous entendre chigner.
Vous êtes peut-être en beau joual vert, vous n’avez qu’une idée en tête c’est de grimper dans les rideaux, ou pis encore, vous êtes du genre à faire la baboune.
Reprenez-vous que diable, et dirigez-vous vers la catégorie Une petite note de musique, ces billets détendront l’atmosphère et vous y découvrirez mes goûts musicaux.
Si vous êtes en manque au point de recommencer à fumer, de prendre un coup ou de tomber dans les stup, alors dirigez-vous vers les diaporamas, ça vous calmera le pompon. Vous pouvez aussi suivre le nouveau lien Caboche sur Flickr, je travaille à y mettre quelques photos.
À ce point-ci du billet arrive l’étape des remerciements.
Oh, Boy! Savez-vous que plus de 80% des gens qui ont consulté ce blogue me sont complètement inconnus puisqu’ils n’ont jamais laissé de traces hormis leur provenance géographique, inscrite dans les statistiques. Alors, à toutes ces entités virtuelles des 4 coins du monde, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise puisque je ne vous connais ni d’Ève ni d’Adam? Si vous m’avez lue assidûment, c’est que j’ai dû piquer votre curiosité ou que je vous ai fait rire, pleurer, ou … quoi encore? C’est le temps de le dire si vous n’avez jamais osé l’écrire.
À la petite communauté virtuelle tellement sympathique qui s’est formée au fil des ans dans la section des commentaires, est-ce que je vous ai déjà dit que sans votre participation, ce blogue n’aurait eu aucun sens.
Que vous ayez écrit une fois ou 200 fois, vous avez, par vos interventions pertinentes et d’une rare qualité, enrichi les discussions, alimenté mon imaginaire et m’avez poussée à me dépasser. J‘écrivais tous ces billets en pensant à vous, toujours curieuse de lire vos commentaires.
Une quarantaine de personnes différentes ont laissé une trace sur Anarchiquement vôtre depuis le 10 janvier 2007. J’ai écrit vos noms à la mitaine sur un bout de papier. Ce serait un peu long de les taper ici au clavier.
Je continuerai à vous lire : Accent Grave, Air Fou, Corinne, Henri, Jo, Jump, Martine la banlieusarde, Rosie, Zoreilles et Zygomo. Je squatterai votre espace pour y écrire un commentaire.
La fidélité étant une vertu qui ne court pas les rues, rare comme d’la marde de pape, je remercie plus spécifiquement deux vieux de la vieille, lecteurs-auteurs de la première heure : Jo, mon amie beaucoup plus que virtuelle qui m’a soutenue de mille manières dans autant de folies depuis le 10 janvier 2007 et Zygomo, l’ami-cousin de France qui, par son habileté à jouer avec les mots pour exprimer ses coups d’humour et d’humeur a toujours piqué ma curiosité et m’a amenée à me surpasser.
Au revoir
À la r’voyure
Anarchiquement vôtre, Caboche.
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