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Anarchiquement vôtre
12 avril 2010

Avant de m'assécher

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chute_sentier

Je m’en vais en vadrouille, comme diraient les Français, le temps d’éponger un mal de vivre dans le bruit et la poussière des rues sales de Montréal.

Je reviendrai dans pas long, comme on dit par ici, le temps de me remplir les cinq sens d’air frais, de chant d’oiseaux et d’eau pure.

Je sais, j’aurais dû  être sur place à la première heure du matin de Pâques pour cueillir cette eau qu’on dit si précieuse pour guérir tous les mots. Mais bon, je suis une septique indécrottable.

En attendant je vous propose de visiter un site que j’ai découvert lors de ma petite fugue au début mars. Le blogue s’appelle Simplement. Je ne sais trop comment vous le décrire. Tout ce que je peux vous dire c’est que j’aime bien la plume du mystérieux auteur, (je crois qu’il a des origines algonquines). Il met en scène des personnages colorés avec amour et humour et joue de façon amusante avec les niveaux de langues.

Je vous laisse sur une musique des Cowboys Fringants, 8 secondes. Une histoire d’eau.

Si les mots vous échappent, les paroles sont par ici.

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Commentaires
C
@ Zed<br /> <br /> Tu m’as dit d’embrasser la nature, je l’ai fait, je me suis roulée dans la mousse, j’ai poussé l’audace jusqu’à embrasser la terre de très près, brutalement, étendue de tout mon long … après avoir trébuché sur une souche. <br /> <br /> @ Zoreilles<br /> <br /> @ Zoreilles<br /> Nous habitons un pays immense, d’eau et de forêts, et la population a l’impression que la ressource est inépuisable, qu’on peut l’exploiter comme bon nous semble, la gaspiller sans conséquences. Difficile de conscientiser et d’alerter la population. Les générations qui nous suivent auront peut-être davantage de préoccupations écologiques.<br /> Citadine de mère en fille, fleur de macadam comme dirait Ferland, tout ce que je connais des Algonquins c’est ce qu’on nous apprenait dans les livres d’histoire, aussi bien dire, pas grand-chose. Mais j’aime bien lire les histoires de ce curieux personnage qu’est Gaétan Bouchard. <br /> <br /> @ Rosie<br /> <br /> Si on pouvait apprendre à respecter la nature autrement qu'en écoutant des chansons. Mais la volonté d'agir ne semble pas être au rendez-vous ou si peu.
R
Quelles magnnifiques photos, Caboche! Elles me donnent également envie d'aller me réfugier dans le coeur de la nature... Et j'ai adoré la "toune" des Cowboys fringuants.<br /> <br /> Repose-toi et ressource-toi bien! À bientôt!<br /> P.S.: J'irai voir ce Simplement quand j'aurai un peu plus de temps... En passant, je les adore, moi, les Algonquins, ma grand-mère paternelle en étant une... Elle savait VRAIMENT comment raconter des histoires.
Z
Là, tu me prends par les sentiments, pas seulement dans tes photos mais aussi dans ton propos. Ce que j'aime l'eau, plus encore quand elle « rock 'n roll-e ».<br /> <br /> L'or bleu... J'ai déjà dénoncé en masse là-dessus. Sur mon blogue et ailleurs. Ça me tient à coeur, peut-être même encore plus que la forêt. La chanson des Cowboys Fringants dit juste. On l'écoute et on la fredonne en continuant à ne rien faire. Tout ça nous échappe sournoisement dans la complicité silencieuse et le désintérêt général. Nos gouvernements ne cherchent même pas à se donner bonne conscience, c'est signe que l'opinion publique n'est pas alertée. Faudrait se méfier de l'eau qui dort. <br /> <br /> J'essaie maintenant de prendre moins à coeur ces luttes sociales, politiques et environnementales où j'ai presque laissé ma peau. J'y ai laissé mon âme de batailleuse, usée. On finit par s'époumoner à force de crier dans le désert. <br /> <br /> Sur un autre sujet, c'est curieux qu'on ait « découvert » le blogue de Gaétan Bouchard récemment, au même moment, par des chemins différents. Je reconnais chez lui une façon de voir un peu semblable à celle de mes amis Algonquins.
A
Avec toute cette beauté, que ce doit être difficile de remettre ensuite les pieds à Montréal...<br /> <br /> Embrasse les arbres et à la nature de ma part. Zed ¦)
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