Tsunami au Québec
Depuis quelques semaines un raz de marée s’abat sur le Québec, recouvrant de boue, les ponts, la chaussée, les édifices publics et tutti quanti, s’infiltrant même jusque dans les égouts.
Inutile de parler de l’odeur nauséabonde qui recouvre la Belle Province.
Pendant qu’une armée de gens bien intentionnés tentent de faire le ménage un peu partout, quelle ne fut pas la surprise des citoyens-payeurs de taxes de Montréal cette semaine d’apprendre, qu’une multitude de billets de banque (600,000 dollars environ) avaient été enfouis dans les égouts de la métropole.
Il faut vraiment être rat pour aller jusque là.
Quelques élus municipaux cherchent maintenant un moyen pour récupérer cet argent sale sans trop se salir les mains.
Pourtant, vu les nombreux refoulements d’égouts qui se produisaient régulièrement un peu partout dans la ville, tous savaient depuis longtemps que le système d’aqueduc était désuet. Nous savons maintenant qu’il est pourri jusqu’à l’os.
Certains parlent d’histoires croustillantes, moi je trouve ça complètement dégoûtant.
Tous les soirs, au bulletin de nouvelles, on nous serre un repas de cochonnailles indigestes.
Les invités entrent dans la pièce en marchant sur des œufs. Un malfrat se met à table, crache le morceau pendant qu’un autre s’étouffe avec ses menteries en tentant d’expliquer que s’il mangeait dans la main du maquereau c’était par peur de se faire couper les deux jambes. La plupart des con vives ont le cerveau comme un gruyère plein de trous de mémoire.
Que ce soit croustillant ou dégoûtant, au repas de la malbouffe, les Québécois avalent de travers par les temps qui courent.
Après un printemps rouge et bruyant au Québec, voilà un automne bien noir.