Le TAS, une question de lux.
Saviez-vous que des rats soumis à une noirceur totale préfèrent boire de l'alcool plutôt que de l'eau?
Quant à l'humain, privé de lumière trop longtemps, il sombre dans la mélancolie ... et se saoule. Bon, j'admets, je saute un peu vite aux conclusions.
Mais ce n'est pas moi qui le dis, ce sont des scientifiques de tout acabit qui estiment à environ 900 000 le nombre de Canadiens qui souffrent du trouble affectif saisonnier (TAS).
Si ça ne tourne pas rond dans votre tête ou si vous tournez en rond dans la maison, si tout est noir en dedans pendant que tout est blanc dehors, il y a de fortes chances que vous ne viviez pas suffisamment dans le lux.
Le lux, c'est l'intensité lumineuse. (plein soleil 50 000 lux - un appartement 200 lux)
Évidemment, si vous vous payez le luxe de passer l'hiver en Floride, vous profitez peut-être d'un peu plus de luminosité qu'au Québec.
(Mais vous ratez de sacrés beaux paysages hivernaux!)
Donc, d'éminents chercheurs se sont penchés sur le problème du peu de lumière l'hiver et de ses conséquences sur le moral.
Quand le soleil se couche à 16 heures pour se relever à 7 heures 30 le lendemain matin, il est un peu normal qu'on en ait ras le bol de sa paresse.
Alors, si vous voulez voir la lumière au bout du tunnel et vous sortir de la dépression saisonière, vaut mieux vivre dans le lux.
Voici donc quelques solutions au problème de la déprime saisonnière.
Vous pouvez vous payer un petit luxe et acheter une lampe de luminothérapie. Le coût? Plus ou moins $250. (5000 à 10 000 lux).
Mais si vous êtes fauchés comme les blés, il y a d'autres moyens à votre portée:
30 minutes de marche à pied par temps ensoleillé
(30 000 lux + amélioration immédiate de l'humeur
3 heures de raquettes par temps pas trop "frette".
(Ça fouette ... le canadien)
1 heure de patin à glace en le faisant avec grâce.
(Ça vous donne un beau hâle)
15 kilomètres de ski de fond par vaux et par monts.
(Ça nettoie les poumons)
Il est par contre fortement déconseillé de vous enfermer tout l'hiver en lisant du Baudelaire.
Pour ce qui est de vous jeter du haut d'un pont, c'est mortel comme solution.
D'autant qu'en février, la semaine du suicide est déjà passé.
Et puis l'hiver n'est pas éternel après tout. Mais la mort ... ciel! Vous n'y avez pas pensé?
Je vous laisse quelques photos du lux(e) que je me paie.