Tout et Rien à la fois

Quand Rien s’installe, Tout panique.

Et aussi bien vous le dire

Lorsque que, pour couronner le Tout

Il ne se passe Rien du Tout,

En un Rien de temps c’est le néant.

Pendant des jours, Rien attend que Tout refasse surface.

Et lorsque Tout se met en branle, il n’y a Rien à faire,

Comme si de Rien n’était,  il prend toute la place

Et le vaut Rien prend la poudre d’escampette.

Ça fera bientôt 3 ans que Tout et Rien se renvoient la balle.

Aujourd’hui, Tout compte fait, je crois bien que Rien a gagné.

Il faut parfois prendre des risques et jouer le Tout pour le tout.

Après Tout, il n’y a Rien à perdre à changer du tout au tout.

Et même si vous pensez que Rien ne va plus, Tout est sous contrôle.

Un Rien, et Tout reprendra bientôt sa place.

Il ne faut pas s’inquiéter, le Tout est de faire quelque chose.

Il arrive parfois que trois fois Rien inspire Tout un chacun.

Voici Rien de plus, Rien de moins qu’une

Bizarrerie de Rien du tout

N.B. : Une explication de la photo mystère suivra vos commentaires.

Comments

[Rosie]

Je l'attends donc, celui-là, avec tout plein d'impatience et un rien de fébrilité! :D

[Caboche]

@ Rosie

Je dois t’avouer, Rosie, que le génie réside dans l’ingéniosité du truc machinchouette qui est tout simplement génial.
Tu comprendras tout en lisant le prochain billet.

[Rosie]

Parce que j'avais oublié de donner un titre à mon commentaire précédent... :-0

[Rosie]

Tout comme nos Lise et Zoreilles bien-aimées, j'adore jouer avec les mots, mais jamais je n'arriverai à leurs chevilles et surtout pas à la tienne, ma belle Caboche!

Quel texte, bon sang! Une vraie petite merveille pondue par un génie d'une ingéniosité géniale!

Et quant au truc machinchouette de ta photo, ne s'agirait-il pas de ma petite cervelle de rien du tout? ;)

[Caboche]

@ Lise

Un appareil à lire les pensées??? Au secours! Si on porte un chapeau, une capuche, un gros bonnet de laine, est-ce ça fonctionne quand même?
Je vais de ce pas me voiler de la tête aux pieds. Je demande pardon à Zed pour cette incartade ;-)

Jouer avec les mots, à la manière de Devos ou de Favreau, il me semble que c’est une tournure d’esprit pour laquelle il faut s’entraîner, comme un magicien affine son art avec le temps. Mais chez certaines personnes ça semble venir spontanément. Ça n’enlève rien au génie de la chose, au contraire.
Cette tournure d’esprit ne me vient pas naturellement même s’il m’arrive occasionnellement de jouer avec les mots.